Gina Carano attaque Disney en justice, avec le soutien financier d'Elon Musk
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L’ancienne star de MMA ne décolère pas d'avoir été virée de la série Star Wars : The Mandalorian.

Trois ans après que Gina Carano ait été congédiée par Disney, alors dirigé par Bob Chapek, pour avoir comparé le climat politique en Amérique à l’Allemagne nazie, l’actrice a poursuivi Lucasfilm et Disney pour licenciement abusif.

"Gina Carano n'est actuellement pas employée par Lucasfilm et il n'est pas prévu qu'elle le soit à l'avenir", clamait un représentant du studio dans un communiqué à Deadline à l'époque, avant d'attaquer : "Ceci étant dit, ses publications sur les réseaux sociaux dénigrant les gens en raison de leur identité culturelle et religieuse sont odieuses et inacceptables."

L’ancienne star de MMA, qui était à l’affiche de la série Star Wars : The Mandalorian, est entrée en guerre contre les patrons à la tête du projet. L'interprète de Cara Dune pointe du doigt ce qui relève selon elle d'une atteinte à la liberté d’expression. Un grand leader du marcher financier international s'allie à la plainte de l'actrice en lui manifestant un soutien financier capital. Il s'agit d'Elon Musk.

Gina Carano (Cara Dune) virée de The Mandalorian avant la saison 3 : "Ses publications sont inacceptables."

D’après The Hollywood Reporter, le patron de Tesla aurait déclaré dans un communiqué :

"En signe de l'engagement de X Corp en faveur de la liberté d'expression, nous sommes fiers de fournir un soutien financier au procès de Gina Carano, lui permettant ainsi de demander la justification de ses droits à la liberté d'expression sur X, ainsi que la capacité de travailler sans intimidation, harcèlement ou discrimination."

Le racheteur de Twitter, devenu X, invoque le principe centrale de son média : la liberté d’expression.

Véritable stratégie commerciale, ou pur engagement socio-politique ?

Elon Musk manifeste son dévouement en proposant un soutien non négligeable dans cette bataille qui n’est pas prête de se terminer.

Deadline a évoqué les détails de la plainte, celle-ci étaye son argumentaire par une entrave à la liberté d’expression ainsi qu’une incitation à se conformer à certains engagements socio-politique, notamment à propos de "Black Lives Matter" et les changements de pronoms (she/he his/her). Elle assure avoir été licenciée à cause de ses idées jugées comme trop républicaines.

En plus de cela, la plainte invoque une injustice de traitement, entre la plaignante et ses confrères masculins, superstars du programme : Pedro Pascal et Mark Hamill.

"En plus de la congédier, les défendeurs ont refusé de l’embaucher pour des rôles déjà promis, y compris la nouvelle série Rangers of the New Republic, et les futurs longs métrages de Star Wars (qui ont été annoncés récemment) — tout cela en raison de ses convictions politiques et du traitement disparate de ses collègues masculins", déclare la plainte.

Pedro Pascal et Mark Hamill ont déjà revendiqué leur position politique concernant Donald Trump et ses méthodes. Mark Hamill a notamment mentionné, à plusieurs reprises, les similitudes entre Donald Trump et Adolf Hitler, pour ses méthodes de "nazi". La plainte de Gina Carano souligne que "les prises de positions publiques des acteurs n’ont pas été commentées, et encore moins condamnées"

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Dernièrement, Gina Carano a saisi ses réseaux à l'occasion de la disparition de Carl Weathers, avec qui elle partageait l'affiche de la guerre des étoiles. Ce dernier lui aurait apporté son soutien après avoir été évincé du programme : "Il ne voulait pas que j’abandonne, il me faisait savoir qu’il ne me jetait pas, il essayait de garder espoir dans ce qui semblait être un scénario sans espoir, il m’a montré qu’il se souciait de moi. Voilà qui il était", a déclaré l'actrice. 

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