DR

"Ça a peu d'importance. Le plus important pour moi, c'est le public".

"On a fait de Marseille le personnage principal. Elle est un peu comme une femme que tout le monde veut, tout le monde la désire. Tout le monde s'étripe et se bat pour elle." Voilà comment le réalisateur Florent Emilio-Siri résume la toute première série Netflix made in France, à notre micro.

A l'occasion du lancement de Marseille, ce mercredi 5 mai sur le réseau de streaming (et le 12 mai prochain en prime time sur TF1), on a rencontré l'équipe de cette fiction politique en 8 épisodes. Et on en a profité pour leur demander comment ils ont vécu les premières critiques assassines, parues dans la presse ces derniers jours :

"Depardieu mauvais, Magimel mauvais, scénario mauvais, dialogues mauvais, mise en scène exécrable, etc... Ce n'est pas crédible", répond le créateur Dan Franck. Son réalisateur renchérit : "Ça dégomme, ça dégomme ! Il y a le grand méchant loup Netflix... Et y a cette diffusion sur TF1... Il y en a qui n'aiment pas."

De son côté, Benoît Magimel s'amuse de ces critiques, qui ont notamment moqué son accent marseillais dans la série. Il explique : "Son mentor, le Maire de Marseille (Gérard Depardieu) lui conseille d'utiliser l'accent, quand il s'exprime dans les quartiers, quand il s'adresse à la foule. Pour faire plus vrai, pour faire le gars du pays..." Il conclut : "Ça a peu d'importance (les critiques). Le plus important pour moi, c'est le public".

Les premiers retours ne se feront certainement pas attendre, dès demain. Et du succès public de Marseille dépendra peut-être son renouvellement : "Personne n'a encore évoqué de date ou une éventuelle saison 2. Ce ne sont que des bruits de couloir", confie Magimel.