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Lou Doillon joue une prostituée au grand cœur qui vient en aide au héros, L’Épervier, un corsaire du roi de France accusé, à tort, de meurtre. Une belle histoire de pirates, inspirée de la BD éponyme.

Lou Doillon joue une prostituée au grand cœur qui vient en aide au héros, L’Épervier, un corsaire du roi de France accusé, à tort, de meurtre. Une belle histoire de pirates, inspirée de la BD éponyme. Une série à découvrir dimanche sur France 3.Ce rôle de Marion, sauvageonne et frondeuse, vous va comme un gant! C’était pourtant assez improbable ! Dans la bande dessinée dont s’inspire le scénario, Marion est une blonde plantureuse ! J’ai davantage son caractère que son physique, moi la grande gigue toute plate ! Je suis très fière d’avoir décroché ce rôle, d’abord parce que nous étions des dizaines sur les rangs et que je ne reçois plus de scénarios en France, ensuite parce que la BD représente un vrai phénomène en Bretagne, une région chère à mon cœur puisque ma mère y possède une maison dans le Finistère. Je suis super contente d’incarner leur Marion.Dès qu’elle le rencontre, Marion tombe amoureuse de l’Epervier. Il l’ignore mais elle le suit dans ses aventures et devient même pirate. Ça vous parle, ce sens du sacrifice ?Ce qui me parle, c’est d’avoir pu donner des nuances et des couleurs à un personnage qui prend de l’étoffe au fil des épisodes. Elle s’infiltre partout, elle joue de son charme mais aussi du pistolet ! Une aide précieuse pour l’Epervier. Elle ne lui veut que du bien quand tout le monde est à ses trousses et que lui ne pense qu’à retrouver Agnès, son grand amour.Est-ce un fantasme de comédienne de jouer une prostituée ?J’éprouve un grand respect pour les prostituées. Avec les prêtres, elles étaient les psys de l’époque! Et puis elles sont dans le don!Ce tournage fut un vrai barnum. Comment l’avez-vous vécu ?Comme une grande fête qui dure deux mois et demi ! Moi, petite fille d’un commandant de la Royal Navy (le père de Jane Birkin, ndlr), j’ai fait honneur à la famille car je n’ai jamais eu le mal de mer ! Nous étions excités comme des gosses, avec cette sensation géniale de toucher l’essence même de notre métier : jouer. Et on faisait croire à nos enfants que c’est dur de jouer aux pirates !Marlowe, votre fils de 8 ans, était du périple ?Pour une fois, nous avons pu vivre un tournage ensemble. Je n’avais même pas pris de nounou. Il passait tout son temps sur le plateau et ne s’est pas gêné pour demander un petit rôle à Stéphane Clavier, juste pour avoir sa dent noire et son épée ! Il veut être acteur. Ça me pose problème car, enfant, je trouvais que mes parents (Jane Birkin et Jacques Doillon, ndlr) n’étaient pas sympas de tourner en permanence!Interview Emmanuelle Touraine de Télé 7 Jours