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Les critiques encensent la performance de James Franco, mais sont plus mesurées sur le reste.

Les dernières adaptations de Stephen King sur le petit écran n'ont pas forcément été de grandes réussites (n'est-ce pas Under the Dome ?). Alors 22.11.63, qui sera lancée la semaine prochaine sur Hulu et qui durera 8 épisodes, relève-t-elle le niveau ? A priori, elle a tout pour. Le livre (publié en 2011) est l'un des plus appréciés de Stephen King, ces dernières années. Le casting est solide, emmené par James Franco. Et l'histoire très intrigante : elle raconte comment un professeur d'histoire du nom de Jake Epping (Franco) découvre qu'il peut remonter dans le passé, jusque dans les années 1960. A la demande de son ami Al Templeton (Chris Cooper), il va profiter de ce voyage dans le temps pour empêcher l'assassinat du président John Fitzgerald Kennedy et ainsi modifier le cours de l'histoire, pour éviter la guerre du Vietnam. Alors que vaut 22.11.63 ? La presse US est quelque peu partagée.

Le voyage dans le temps, la tendance du futur pour les séries US

Collider offre la review la plus excitante et le journaliste confie que "l'esthétique de 11.22.63 est alléchante, les acteurs sont convaincants, et les twists et les éléments surnaturels sont un véritable choc pour le spectacteur."

TVLine va dans le même sens et estime que la série "fonctionne comme un bon vieux thriller d'espionnage, une douce histoire d'amour, une tranche bizarre de science-fiction et en même temps un conte d'horreur classique (...) Franco crève l'écran dans presque chaque scène, et il fait un excellent travail, brillant entre 2016 et les années 1960."

The Hollywood Reporter va plus loin et assure que "toute la réussite 11.22.63 vient de Franco et de sa capacité à rendre ce concept bizarre crédible. Chris Cooper aide aussi beaucoup et les deux forment un duo qui donne la crédibilité dramatique nécessaire à la série."


Variety est nettement moins emballé et le journaliste explique que "le résultat final, en 8 épisodes, est une mini-série inégale. On a parfois le sentiment qu'elle serpente à travers l'histoire pour arriver vers un coup final frénétique. Comme un épisode "Twilight Zone" étiré et épuisé jusqu'à la moelle, et qui invente ses règles au fur et à mesure."

Finalement le magazine Time résume : "Huit épisodes, ici, c'est trop long. La série s'engagent dans plusieurs impasses, avant d'arriver finalement au Dealey Plaza (la place où Kennedy a été tué)."