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PHOTOS - AnnaLynne McCord évoque son viol dans une lettre poignante

La ravissante actrice américaine AnnaLynne McCord, 26 ans, torride jeune femme que l'on a pu voir dans les séries Nip/Tuck et 90210, avait surpris son monde il y a deux ans en évoquant lors d'une interview les abus sexuels dont elle avait été victime lorsqu'elle était plus jeune.Aujourd’hui, comme pour accepter totalement son passé et tourner définitivement la page, la fiancée de Dominic Purcell (Prison Break) a eu besoin d'aller plus loin dans ses révélations et a écrit une lettre poignante dans laquelle elle revient sur ce douloureux passé.Ainsi, la jeune femme a écrit une longue tribune hier sur le site du magazine féminine Cosmopolitan pour dénoncer ce sujet trop souvent tabou. Avec beaucoup de courage, la jolie blonde partage sa triste expérience : "J'ai grandi au sein d'une famille extrêmement religieuse et conservatrice (...) On ne parlait jamais de sexe. Nous n'étions même pas supposées embrasser un garçon avant le mariage. (...) Mes parents croyaient en la "discipline" stricte, telle qu'ils l'évoquaient. Il s'agissait plutôt d'abus pour ma part. Les punitions étaient douloureuses, c'était un rituel. Nous devions nous pencher sur le lit, parfois avec notre pantalon baissé, les bras tendus pour recevoir des fessées. (...) Je savais que mes parents m'aimaient, et je les aimais aussi. Je les aime toujours. Mon père me disait que je pouvais faire ce que je voulais plus tard. Mais à côté de ça, mes parents me faisaient mal, ce qui me laissait penser qu'ils me détestaient. Je sais qu'ils faisaient ce qu'il leur semblait être la bonne solution pour élever leurs enfants. Mais ça m'a vraiment foutue en l'air. Un jour je souffrais, et le lendemain, nous pouvions être en famille à la plage pour passer une sublime journée. (...) Un soir, j'ai fait un terrible cauchemar sur mon enfance. Mon petit ami m'a encouragée, m'affirmant qu'il fallait que je leur parle. J'ai rassemblé mes forces et je suis rentrée à la maison. Je leur ai dit : 'Ce que vous pensez être de la discipline, je considère que c'est de l'abus'. Mon père a pleuré ; ma mère semblait être dans un total déni. Mais c'était une étape importante."Après avoir "posé le décor" de son histoire, AnnaLynne se confie et entre dans le vif du sujet. Elle se rappelle ainsi ce triste épisode, quand elle est arrivée à Los Angeles et qu'elle commençait à travailler dans le business : "J'enchaînais les auditions. Mon petit ami avait prévu de me rejoindre plus tard. Un soir, un ami m'a appelée. Il m'a demandé si je pouvais le dépanner pour une nuit, qu'il cherchait à squatter le canapé. Je le connaissais depuis un certain temps, donc j'ai accepté et je l'ai installé. Nous nous sommes assis sur le lit pour parler un moment, et puis je me suis endormie. Quand je me suis réveillée, il était en moi. (...) Au début, je me suis sentie complètement désorientée. J'ai fermé les yeux et j'ai prétendu que j'étais endormie. Je me suis demandé si j'avais fait quelque chose pour lui donner des idées. J'ai eu peur de l'énerver. Croyez-le ou non, je n'ai pas voulu l'offenser. Je voulais juste que ça se finisse. Mon enfance revenait me hanter à nouveau, à cause de tous ces abus physiques. Je ne pensais pas qu'il y avait une limite entre le corps des autres et le mien. Je ne pensais pas avoir une voix. Et soudain, mes pensées ont fait un tour : 'Je pourrais avoir une MST. Je pourrais tomber enceinte. J'ai un petit ami'. Je lui ai demandé d'arrêter. (...) Lorsqu'il est parti, j'ai prétendu que tout ceci n'était pas arrivé."Un traumatisme qui a malheureusement débouché sur une tentative de suicide pour la jeune femme, qu'elle évoque aussi dans cette lettre très intime : "Je me sentais seule et désespérée. J'avais des cachets et de l'eau sous la main, et j'ai sérieusement pensé à me tuer. Je n'avais pas peur de la mort, elle me paraissait être une solution. Lorsque vous êtes dans cet état, vous ne pensez pas que le suicide est une chose égoïste. Vous pensez faire une faveur à tout le monde (...) Ma sœur Angel a pris le premier avion, je l'ai attendue. (...) J'ai reçu de l'aide", conclut-elle sur le sujet avant d'envoyer un message à toutes les victimes : "J'ai une dernière chose à dire pour les femmes et les jeunes filles : vous avez une voix. Ne vous mettez pas vous-même en cage. Ne laissez pas les mensonges de la société vous imposer le silence. Honnêtement, j'endurerais tout ce que j'ai vécu une seconde fois - cela m'a permis de mener ma propre révolution."Pour lire la lettre d'AnnaLynne McCord en intégralité, rendez-vous sur ce lien.