Alors que le Vanity Fair consacre son dernier numéro à encenser et adorer Isabelle Adjani, Le Nouvel Obs quant à lui égratigne l'image capricieuse de l'icône du cinéma français. Dans le mensuel français, six pages sont réservées aux souvenirs du tournage mythique de La Reine Margot. A l'occasion des 20 ans du film de Patrice Chéreau, Vanity Fair revient avec passion et éloges sur les secrets de tournage.Bien loin du ton langoureux du mensuel, l'hebdo Le Nouvel Obs, désormais L'Obs tout court, consacre lui aussi un dossier sur Isabelle Adjani mais dresse un portrait moins flatteur et politiquement correct."Le système est impitoyable pour les actrices qui n'ont plus 20 ans. Isabelle Adjani peine désormais à trouver des rôles, d'autant que 'sa réputation est épouvantable', se désole un producteur". Le ton est donné.Obsédée par son image, terrorisée par l'idée de vieillir et en grande rivalité avec d'autres actrices françaises, aucun secret non-avouable n'est épargné à Adjani dans les pages de L'Obs.Isabelle Adjani a toujours été obsédée par son image affirme nos confrères : "Elle n'a pas 30 ans quand elle demande aux journalistes de taire sa date de naissance, ou d'écrire qu'elle est plus jeune que Mlle Huppert. L'autre Isabelle, sa sœur Brontë détestée, sa rivale de toujours". "Jean-Paul Lilienfeld a craint, un moment, que son film La Journée de la jupe ne tourne au cauchemar. Le premier jour de tournage, il a vu l'actrice sortir son miroir à chaque pause, et s'inquiéter des sources de lumière", lit-on. "Le réalisateur l'a aussitôt prise entre quatre yeux: 'Je lui ai dit qu'elle jouait une prof de banlieue, qu'elle ne devait plus se préoccuper de son physique, l'ambiance était brute de décoffrage".Isabelle Adjani icône, ou Isabelle Adjani caprice, quelque soit le qualificatif, Isabelle Adjani fascine toujours autant.Récemment à l'affiche de Sous les jupes des filles, Isabelle Adjani fera prochainement son retour au théâtre avec Kinship.MC
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