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Michael Moore, Jane Fonda, Kerry Washington ou encore Rosanna Arquette et Harry Belafonte, tous partent en guerre contre les dérives oratoires du candidat à la primaire républicaine.

"Nous croyons que Donald Trump est une grave menace pour la démocratie, la liberté, les droits humains, l'égalité et le bien-être de notre pays et de notre peuple. Nous avons assisté à ses incitations à la haine contre les musulmans, les immigrants, les femmes, les personnes handicapées. L'histoire nous a montré ce qui arrive quand les gens refusent de se tenir contre les dirigeants de haine. Nous nous engageons à prendre la parole dans toutes les manières possibles contre la politique de haine et d'exclusion qu'il représente", clame la pétition Stop Hate Dump Trump, lancée mercredi aux États-Unis par plusieurs personnalités issues du monde de la culture.

A l'initiative d'Eve Ensler, auteur de la pièce Les Monologues du vagin, de la productrice de documentaires Jodie Evans et de l'universitaire Kimberlé Crenshaw, Stop Hate Dump Trump (comprendre Halte à la haine, débarrassons-nous de Trump) compte déjà plus de 14 200 signataires dont de grands noms hollywoodiens et dénonce les dérapages racistes et misogynes de Donald Trump depuis le début de sa campagne présidentielle.

"Nous offrons aux Américains la possibilité d'être entendus et d'agir, alors que la campagne de Trump gagne du terrain tout en usant toujours plus de son discours de haine et de division. Nous voulons aussi prévenir les politiques et les médias qu'ils ont une responsabilité dans la normalisation du discours extrémiste de Trump en le traitant comme du divertissement", précise Eve Ensler.

Depuis le début de sa campagne, Donald Trump s'est notamment illustré en sous-entendant que les immigrés mexicains étaient des "violeurs" et des "criminels", en détaillant qu'il fermerait les frontières des Etats-Unis aux ressortissants étrangers de confession musulmane s'il était élu ou encore en qualifiant Poutine de "sympathique" ou encore en précisant aux immigrés syriens qu'ils "devront retourner chez eux".