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À l'affiche de Santa & Cie, Pio Marmaï nous parle des films qui l'ont marqué. 

Le film qui...

... vous procure le plus de plaisir coupable ?

J’aime bien le côté romanesque et pittoresque de Braveheart. Cette musique irlandaise un peu molle, cette histoire d’amour à l’eau de rose, ce sacrifice final héroïque... Et ces scènes de batailles qui font que tu ne peux pas t’empêcher de te dire que, quand même, « ça envoie du bois ». Mais bon, soyons réalistes, quand tu avoues que tu aimes Braveheart, les gens ricanent. Ce n’est pas comme si tu annonçais : "J’aime 8 1/2." Je n’ai pourtant pas peur de le dire : j’aime 8 1/2, et j’aime aussi Braveheart.

... est injustement sous-estimé ?

On ne respecte pas assez Zardoz, un film tellement médiocre qu’il mérite d’être culte. Le slip en cuir rouge de Sean Connery, la pierre qui parle... Vous vous rendez compte ? Les scénaristes étaient tellement à cours d’idées qu’ils ont fait parler une pierre ! Sans oublier ce rythme très singulier, en apesanteur, qui donne l’impression que le film ne commence jamais vraiment. Et ne finit jamais vraiment, du coup.

... vous a fait tomber amoureux de son actrice ?

GoldenEye. J’étais raide dingue de la gentille James Bond girl russe (Izabella Scorupco). J’avais accroché l’affiche au-dessus de mon lit quand j’étais jeune, et je m’endormais tous les soirs en me disant : "Si seulement elle était à moi..." Il y avait aussi Gwyneth Paltrow dans La Famille Tenenbaum, qui me mettait totalement en transe. Et puis la petite Tzigane qui court dans le champ de tournesols de Chat noir, chat blanc.

... vous a rendu insomniaque ?

Les Griffes de la nuit, que je n’avais évidemment pas le droit de voir à l’époque mais que j’avais quand même regardé en cachette. Sans oublier ce téléfilm avec le clown, Ça. Je devais avoir 10 ans quand je l’ai découvert, et il m’a terrorisé. J’avais un poster de clown dans ma chambre et j’ai dit à ma mère : "Enlève-le tout de suite !"

... ne se regarde qu’entre potes ?

Shooter – Tireur d’élite, avec Mark Wahlberg. J’empoigne la mitrailleuse que j’ai chez moi et je me prends pour le héros avec mes amis. On boit des bières en se disant : "Wouah, le mec a tiré une bastos à 1,5 km de la victime en tenant compte du vent !" (Rire.) C’est la quintessence du cinéma à regarder entre potes.

... vous a aidé à emballer ?

J’étais plutôt du genre à embrasser cash, je ne m’embêtais pas trop à emmener les filles au cinéma. Ça peut vous paraître bizarre, mais je crois que j’ai emballé devant Apocalypse Now. Ça n’avait rien de prémédité, d’ailleurs. Moralité : il me faut une Palme d’or, sinon j’emballe pas. (Rire.)

... vous fait rire à tous les coups ?

Toutes les productions Judd Apatow, de 40 Ans, toujours puceauSuperGrave en passant par Présentateur vedette – La Légende de Ron Burgundy. Je suis fan de Steve Carell. Il suffit de le poser devant une caméra et je suis mort de rire.

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