Si Penn Badgley est très content de connaitre le succès avec la série Gossip Girl, il a fait savoir récemment à Vulture, lors du festival de Toronto, qu'il appréciait moins quand les gens le confondait avec son personnage, Dan. "Il est au coeur des manipulations et rebondissements du soap-opéra et il faut parfois qu'il devienne un connard qui juge tout le monde. Je le sais. Je n'en veux à personne. Par contre, ça craint quand des gens m'appellent Dan et pensent réellement que je suis comme lui."Son premier rôle principal pourrait bien changer la donne : Penn a été choisi pour incarner Jeff Buckley dans Greetings from Tim Buckley, un film indépendant de Dan Algrant. Si le chanteur est au coeur du projet, son nom n'apparait pas dans le titre : c'est celui de son père, lui aussi musicien, qui est mis en avant. Un hommage voulu étant donné que le film retrace la préparation d'un concert en l'honneur de Tim Buckley, auquel son fils a participé en 1991.Voici le synopsis officiel du long-métrage : "Greetings from Tim Buckley conte les quelques jours qui ont précédé l’éminente performance de Jeff Buckley lors d’un concert hommage à son père Tim à l’église St Anne en 1991. Via sa romance avec une jeune femme (Imogen Poots) travaillant pour le dit concert, il apprend à embrasser ses sentiments envers un père qui l’a abandonné : ses regrets, sa colère, son pardon, son amour. Des émotions qui culminent lors d’une performance scénique cathartique des chansons les plus connues de son père. Des débuts sur scène qui vont éblouir le public et lancer la carrière de l’un des jeunes musiciens les plus doués de son époque."Jeff Buckley est encore aujourd'hui très populaire, même s'il n'a qu'un seul album à son actif (Grace, sorti en 1994). Peu après ce premier essai, le jeune homme est mort noyé, à l'âge de 30 ans, et son succès (à la fois critique et public) a surtout été posthume.Le film a été apprécié à Toronto, et la performance de Penn Badgley louée par les spectateurs. D'après ces premières images, il semblerait que ces avis très positifs soient pleinement justifiés : le comédien s'est glissé dans la peau du musicien, au point d'interpréter lui-même ses chansons. "Je n'avais pas peur de chanter, expliquait-il lors du festival. Je voulais le jouer de la meilleure manière possible. En fait, j'aurais pu accentuer l'imitation, me concentrer encore plus sur ses mimiques. Mais je me suis dit que ça n'irait pas. Ce qui m'a semblé le plus important, c'était de livrer plusieurs facettes de moi-même, en me disant qu'à cette époque, il avait dû ressentir les mêmes choses."Robert Pattinson aussi aimerait bien incarner Jeff Buckley