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Un peu, beaucoup, aveuglément : 5 films à voir avant le film de Clovis Cornillac

Un peu, beaucoup, aveuglément : 5 films à voir avant le film de Clovis Cornillac

Un peu, beaucoup, aveuglément, les yeux ouverts

Le premier film réalisé par <strong>Clovis Cornillac</strong>, Un peu, beaucoup, aveuglément, sort le 6 mai en salles : <em>"on ne peut s?empêcher d?aimer ce joli film mu par des intentions absolument pures"</em>, estime la critique de Première vis-à-vis de cette comédie romantique où Clovis joue un inventeur misanthrope perturbé par l'arrivée de sa nouvelle voisine pianiste (<strong>Mélanie Bernier</strong>). Cornillac dévoile dans <em>Un peu, beaucoup, aveuglément</em> un univers très personnel qui trouve sa source aussi bien dans la <em>screwball comedy</em> 30's que dans le ciné-théâtre français le plus glorieux. Top 5 des films à (re)voir avant ou après le Cornillac.

New York - Miami

Pour son premier film, Clovis a choisi de traiter son propos élémentaire (l'amour de deux personnes que tout oppose réunies par la force du destin) avec une classe et une élégance qui convoque évidemment le modèle, l'archétype insurpassable : New York - Miami de <strong>Frank Capra </strong>avec <strong>Claudette Colbert</strong> et <strong>Clark Gable</strong>. Surtout la beauté simple et originale du pitch rappelle les grandes heures de la comédie classique américaine. Lubitsch, Cukor (rien que ça) voire Capra. Capra ? Oui et notamment pour la scène du drap et des trompettes de Jericho entre Gable et Colbert qui résume assez bien l'esprit du film de Cornillac. Effronté, léger et drôle.

Le Pressentiment

Un peu, beaucoup, aveuglément est un premier film réalisé par un acteur vétéran : comme le très joli Le Pressentiment de <strong>Jean-Pierre Darroussin</strong>, sorti en 2006. Deux premiers films d'acteur, donc, deux prototypes, deux films fragiles qui exposent avec pudeur un univers extrêmement personnel dans lesquels leurs auteurs ont mis beaucoup. Et surtout, beaucoup d'eux. Deux films qui parlent aussi du lien entre l'homme et son environnement, tant qu'on y est.

A gauche en sortant de l'ascenseur

Un voisin inventeur farfelu, une voisine pianiste et bruyante, un mur qui les sépare : Un peu, beaucoup, aveuglément secoue tous les ingrédients du théâtre de boulevard, avec ses répliques qui fusent et ses quiproquos qui claquent. C'est du Labiche (un auteur que Cornillac a joué sur les planches) modernisé. Ce qui nous rappelle forcément une des meilleurs adaptations du boulevard façon 80's : A gauche en sortant de l'ascenseur, réalisé en 1988 par <strong>Edouard Molinaro</strong> (d'après <em>L'Amuse-gueule</em> de <strong>Gérard Lauzier</strong>) avec <strong>Pierre Richard</strong>, <strong>Emmanuelle Béart </strong>et <strong>Richard Bohringer</strong>, comédie en huis-clos branchée sur mille volts. Pour le rythme, les gags et le plaisir manifeste des acteurs.

La Femme d'à côté

OK, le ton tragique de l'avant-dernier film de <strong>Truffaut</strong> n'est pas du tout le même que celui du Cornillac. Mais <em>Un peu, beaucoup, aveuglément</em> partage avec La Femme d'à côté un pitch théâtral de voisinage (amants et voisins, toujours la même histoire) et surtout la certitude de l'amour fou entre deux êtres, envers et contre tout, qui donne toute la force au récit. Et Cornillac cinéaste aime visiblement filmer les femmes. S'il a retenu une leçon du maitre de la nouvelle vague c'est sans doute celle-là : "le cinéma c'est l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes"

Quadrille

Elégance du propos, dialogues ciselés, ballet amoureux sur les planches. On disait Labiche tout à l'heure. Impossible aussi de ne pas penser à <strong>Sacha Guitry</strong> en voyant Un peu, beaucoup, aveuglément. Par exemple à Quadrille, l'archétype brillant de l'art théâtral et littéraire de Sacha que Cornillac connaît forcément.

Le premier film réalisé par Clovis Cornillac, Un peu, beaucoup, aveuglément, sort le 6 mai en salles : "on ne peut s’empêcher d’aimer ce joli film mu par des intentions absolument pures", estime la critique de Première vis-à-vis de cette comédie romantique où Clovis joue un inventeur misanthrope perturbé par l'arrivée de sa nouvelle voisine pianiste (Mélanie Bernier). Cornillac dévoile dans Un peu, beaucoup, aveuglément un univers très personnel qui trouve sa source aussi bien dans la screwball comedy 30's que dans le ciné-théâtre français le plus glorieux. Top 5 des films à (re)voir avant ou après le Cornillac.