DR

C’est une nouvelle fois le sexe qui pose problème au comité de censure, et non la violence.Les affiches personnalisées de Goon, une comédie sur le hockey, montrent tour à tour Seann William Scott, Liev Schreiber, Marc-André Grondin et Jay Baruchel. Les trois premières insistent sur la violence du jeu, les acteurs apparaissant le visage en sang. Une image qui n’a pas choqué le comité de censure canadien, au contraire de la dernière : Jay Baruchel y fait un geste jugé « inapproprié » pour une campagne d’affichage dans la ville, et les 38 posters placardés dans les rues ont été retirés. Le geste en question peut être perçu comme une insulte,  s’il est dirigé par exemple contre un joueur d’une équipe adverse, mais il fait avant tout référence au cunnilingus. Une pratique sexuelle qui a peu sa place sur les affiches de films, tout comme les références à la fellation : en 2008, le poster de Zack et Miri font un porno avait été censuré aux Etats-Unis pour la même raison, même si on ne voyait pas au premier coup d’œil le message sexuel (voir l’affiche ici).Le poster de Goon est pourtant resté sur les murs de la ville durant deux semaines, précise le Huffington Post canadien. Il n’a été retiré qu’au moment où le film commençait à faire parler de lui, une avant-première étant organisée à Toronto cette semaine.Cette affaire n’est pas sans rappeler celle des affiches des Infidèles, censurées APRES avoir été placardées quelques jours sur Paris. Là aussi, ce sont les sous-entendus sexuels qui ont choqué.