The Truman Show projeté à Cannes 2022
Universal Pictures/75e festival de Cannes

Ce sera le film d'ouverture du cinéma de la plage, l'un des rendez-vous quotidiens du festival de Cannes.

Sa silhouette est partout sur la Croisette, et pour cause : les organisateurs du 75e festival de Cannes ont choisi Jim Carrey pour illustrer l'affiche de cette nouvelle édition. Précisément un plan inoubliable de The Truman Show, de Peter Weir, la comédie dramatique sortie en 1998 au cinéma, qui est rapidement devenue culte. Bonne nouvelles pour les Cannois ou les visiteurs qui ont fait justement le déplacement pour assister aux festivités, cette oeuvre ouvrira ce soir la jolie sélection du Cinéma de la Plage. Rendez-vous à partir de 21h30 devant l'hôtel Majestic pour le (re)voir (gratuitement) à la nuit tombée.

 

L'histoire ? "Truman Burbank (Jim Carrey) mène une vie calme et heureuse. Il habite dans un petit pavillon propret de la radieuse station balnéaire de Seahaven. Il part tous les matins à son bureau d'agent d'assurances dont il ressort huit heures plus tard pour regagner son foyer, savourer le confort de son habitat modèle, la bonne humeur inaltérable et le sourire mécanique de sa femme, Meryl (Laura Linney). Mais parfois, Truman Burbank étouffe sous tant de bonheur et la nuit l'angoisse le submerge. Il se sent de plus en plus étranger, comme si son entourage jouait un rôle. Pis encore, il se sent observé."

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The Truman Show a séduit la critique de Première lors de sa sortie, et il se revoit depuis avec plaisir : "Un film qui donne envie de se lever le matin et d'allumer le soleil, un film fort au questionnement universel ; qui du créateur ou de sa créature, du "père" ou du "fils", du geôlier ou du prisonnier, est le maître du jeu ? Le king of ce world ? Weir entretient d'autant mieux son suspense paradoxal qu'il utilise les recettes les plus putassières de la télé guimauve tout en en désignant les ficelles avec un cynisme paisible qui ne perd par son temps en moralisation convenue, en dénonciation des évidences. La meilleure preuve est qu'on s'attache autant à Ed Harris, tendre bourreau, qu'à Jim Carrey, naïf mais pas si niais, dans un rôle qui justifie ses grimaces autant qu'il les limite, bref qui utilise son incroyable énergie comique tout en prévenant l'exaspération qu'elle pouvait générer dans ses farces précédentes."


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