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"C’était maintenant ou jamais", nous a confié le réalisateur de Casino à propos de son tant attendu film Netflix, The Irishman. Rencontre fleuve avec le dernier des Affranchis. En kiosque le mercredi 2 octobre. 

500. C’est le 500ème numéro de Première. Et quoi de mieux, pour fêter cet événement ô combien symbolique, que d’avoir l’un des géants du cinéma trôner sur notre couverture ?

Martin Scorsese, une carrière monstre : plus de vingt longs-métrages, plus de dix documentaires, quelques courts-métrages, des publicités, deux pilotes de séries TV et un clip musical culte pour Michael Jackson… 58 ans à écumer le cinéma de près ou de loin, naviguant entre les genres et les formats, même si son nom restera accolé pour toujours au cinéma de mafieux. Neuf collaborations, aussi, avec une autre légende, Robert De Niro, redéfinissant les contours de la relation cinéaste/pygmalion à travers des chefs-d’œuvres comme Taxi Driver, Raging Bull, La valse des pantins ou encore Casino qui ont marqué au fer rouge l’Histoire du cinéma américain.

Le réalisateur culte signe un nouveau long-métrage, The Irishman. Un projet mastodonte (3h30 !) retraçant l’assassinat de Jimmy Hoffa, syndicaliste, par Frank Sheeran, homme de main de la pègre locale. Un projet dont l’élaboration a pris dix ans à son auteur, le temps de trouver comment mettre en images cette histoire fourmillant de détails s’étalant sur plusieurs années : "Il y a avait l’envie de refaire un film avec Robert De Niro (…) Quand on commence à vieillir, l’âge se fait sentir, on ne peut plus faire semblant de l’ignorer." Un projet relevant du défi technique, en témoigne le rajeunissement numérique de ses antihéros campés par Robert De Niro mais également Joe Pesci, Harvey Keitel et Al Pacino : "Des années plus tard (…) Pablo Helman [superviseur des effets spéciaux] me dit que le procédé de rajeunissement digital lui semble désormais suffisamment au point pour qu’on relance The Irishman." Un projet ressemblant à un divorce consommé avec les studios, The Irishman étant une production  Netflix (une première pour Scorsese) : "À Hollywood, personne ne nous permettait de faire The Irishman. A contrario, Netflix ne nous considérait pas comme ‘ringard’ ou ‘d’un autre temps’."

Tout cela, et beaucoup plus encore, Martin Scorsese nous l’a raconté dans un long entretien où celui-ci, en plus d’évoquer toutes les contraintes de création de The Irishman, nous confie sa vision du cinéma actuel. À l’image de son nouveau long-métrage, le réalisateur fait le constat de la fin d’une époque, le chant du cygne d’un cinéma (d’un monde ?) tel qu’on le connaissait. Pour aller vers un renouveau ? La réponse à découvrir dans notre numéro 500.

The Irishman : qu’en disent les premières critiques ?

À découvrir aussi dans ce 500ème numéro : Un décryptage du festival Lyon Lumière, une rencontre avec Géraldine Nakache autour de son nouveau film J’irai où tu iras, un focus sur la tant attendue suite de Shining, Doctor Sleep, un Top 20 des meilleurs films de superméchants, l’inénarrable vétéran Gérard Darmon commentant sa filmographie et bien d’autres surprises… Rendez-vous en kiosque ou chez votre marchand de journaux dès mercredi 2 octobre. 

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