Shaun le Mouton 2 Bande-Annonce
Studio Canal/ Aardman Studios

Le mouton facétieux revient dans une aventure pleine d’humour et d’action.

Alors que le festival d'animation d'Annecy 2022 bat son plein, Gulli diffusera ce soir une oeuvre très réussie du genre : Shaun le mouton- La ferme contre-attaque. La suite de Shaun le mouton premier du nom, sortie au cinéma en octobre 2019, avait beaucoup plu à Première.

Quatre ans après ses premiers pas sur grand écran où il s’aventurait dans la grande ville et ses pièges à tous les coins de rue, Shaun le mouton est de retour au cinéma… mais joue cette fois-ci à domicile ! Car c’est à deux pas de sa ferme que vient s’écraser un vaisseau spatial d’où s’échappe une malicieuse créature extra-terrestre que le troupeau va protéger contre une inquiétante organisation gouvernementale. Si Cro man, la dernière production Aardman en date – où il était tout à la fois question de préhistoire et de football – nous avait laissé sur notre faim, le studio britannique repasse ici la vitesse supérieure. Et ce en s’emparant, comme il en a régulièrement l’heureuse habitude, d’un genre de cinéma pour mieux le détourner. Ce fut le film d’évasion dans Chicken run. Le film d’horreur avec Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou. Et, cette fois-ci, le duo Will Becher-Richard Phelan a choisi de jouer avec la science- fiction à grands coups de références (d’Alien à E.T. en passant par 2001, Odyssée de l’espace, Armageddon ou encore X- Files) qui font à chaque fois mouche car ces clins d’œil jamais gratuits sont à chaque fois accompagnés par d’irrésistibles trouvailles de mise en scène.  Vous l’aurez compris : à l’image du premier volet, la magie Aardman opère toujours dans cette suite avec la même efficacité. Celle du mariage parfait entre une inventivité scénaristique sans limite et un art gourmand du nonsense. Le tout une fois encore sans autre dialogue que quelques bêlements ici et là. Petits et grands seront comblés par ce pur délice d’animation.


Shaun le mouton marque le retour d’Aardman dans la cour des grands [critique]