Mads Mikkelsen montage
Les Bookmakers/The Jokers/Walt Disney/Pretty Pictures
Mads Mikkelsen : le voyou
Les Acacias
Mads Mikkelsen: Le bad guy
Gaumont Columbia Tristar Films
Mads Mikkelsen: La victime
Pretty Pictures
Mads Mikkelsen: Le chevalier blanc
Walt Disney
Mads Mikkelsen: L'homme nature
Les Bookmakers/ The Jokers
Mads Mikkelsen montage
Mads Mikkelsen : le voyou
Mads Mikkelsen: Le bad guy
Mads Mikkelsen: La victime
Mads Mikkelsen: Le chevalier blanc
Mads Mikkelsen: L'homme nature

Mads Mikkelsen : le voyou

Tatoué et crâne rasé, Mads Mikkelsen débarque pour la première fois au cinéma en 1996 dans Pusher de Nicolas Winding Refn. Cet ancien danseur professionnel joue Tonny, dealer écumant les rues de Copenhague, le nez frétillant et les dents qui claquent. Problème : après avoir balancé un pote, celui-ci le défonce à coups de batte. Dix ans plus tard, dans le second opus, Mads devient le personnage principal mais les ennuis lui collent toujours à la peau. Il se fait rosser en prison, malmener par son ex-copine puis baffer par son père. L’histoire finit bien, dans un parricide sanglant au tournevis.

Ce qu'en dit Mads Mikkelsen : "C’est le rôle dont je suis le plus fier. À l’époque, personne ne nous connaissait, on nous prenait pour de vrais dealers. Nic a souvent dit qu’il avait fait Pusher 2 pour l’argent mais je n’y crois pas. Il voulait faire passer Tonny de sidekick à héros shakespearien. C’était rock’n’roll".

Mads Mikkelsen: Le bad guy

Beaucoup ont découvert Mikkelsen avec Casino Royale (2006), reboot de la franchise James Bond, dans lequel il incarnait Le Chiffre, as du poker et adversaire retors de 007. Beaucoup se souviennent aussi de la mythique scène de torture où le Danois met à l’amende le célèbre espion en s’attaquant à ses bijoux de famille. Pourtant, même s’il incarne le méchant bondien à la perfection, le bien triomphant toujours à la fin, Mads se fait trahir et abattre par surprise. Une mort annoncée, mais nette et sans ecchymoses cette fois-ci.

Ce qu'en dit Mads Mikkelsen : "J’aime ce rôle car il sort des standards de méchants habituels. Ce n’est pas un savant fou qui veut contrôler le monde, juste un enfoiré qui veut s’en mettre plein les poches comme nous tous. Mais sa fragilité m’a séduit".

Mads Mikkelsen: La victime

2012 est l’année du sacre pour l’acteur. Au 65e Festival de Cannes, il est couronné du prix d’interprétation masculine pour son rôle dans La Chasse de Thomas Vinterberg où il incarne Lucas, un auxiliaire pour enfants accusé à tort de pédophilie. C’est l’un des rôles où Mads s’en prend le plus dans la tronche : menaces, harcèlements, crachats, violences physiques et tentative de meurtre. Son personnage est l’innocent envoyé au bûcher, celui qui subit le courroux d’un petit village hanté par la rumeur et la haine. Jusqu’à sa glaçante scène finale, le film démontre qu’une réputation se défait plus facilement qu’elle ne se refait.

Ce qu'en dit Mads Mikkelsen : "Parfois, la noirceur du scénario et l’atmosphère pesante me déprimaient. Mais une fois la journée achevée, je n’emportais rien avec moi. Tous les acteurs qui prétendent le contraire racontent des conneries"

Mads Mikkelsen: Le chevalier blanc

Marchand de chevaux devenant chef d’armée ou scientifique obligé de construire l’Étoile de la mort pour le compte de l’Empire galactique... même combat pour Mads. Dans Michael Kohlhaas (2013) et Rogue One : A Star Wars Story (2016), l’acteur endosse le costume du héraut sans peur et sans reproche. Le preux chevalier dont le destin est scellé par la fatalité, tentant tant bien que mal de suivre ses idéaux au risque d’y perdre la vie. À l’arrivée : une décapitation pour l’un, une mort par accident pour l’autre. Y a pas à dire, le courage ça paie.

Ce qu'en dit Mads Mikkelsen : "C’était fantastique de mourir dans Star Wars, surtout dans une scène aussi dramatiquement forte. J’ai fait pas mal de films dans lesquels je disparaissais à la fin, mais là je passe l’arme à gauche de manière super-héroïque. J’en suis très fier"

Mads Mikkelsen: L'homme nature

Dans Arctic (2019), Mads Mikkelsen fait plus que jamais don de son corps. Gelé par le froid, courbé par la fatigue, il se démène pour trouver une échappatoire à l’enfer blanc à coups de pêche frugale et d’expéditions suicides. Jamais l’acteur n’en aura autant bavé, pas même dans Le Guerrier silencieux (2010), de son comparse Nicolas Winding Refn, où il incarnait un Viking mutique et borgne obligé de se livrer à des combats clandestins pour gagner sa liberté. Bon, dans Arctic, il n’est pas torse nu et roué de coups dans la boue mais il mange du poisson cru, échappe à la mort bon nombre de fois, sauve une demoiselle en détresse et échange une soupe de phalanges avec un ours (un vrai, dixit le réalisateur Joe Penna!). Rien que pour ça, on peut l’appeler Mad Mads.

Ce qu'en dit Mads Mikkelsen : "Arctic a été mon tournage le plus éreintant, j’y ai perdu plusieurs kilos. On a tourné en Islande dans un environnement brutal et très changeant. Je n’avais pas besoin de jouer que je mourais de froid : je mourais littéralement de froid !"

L’acteur danois revient cette semaine dans Drunk, de Thomas Vinterberg.

Récemment martyrisé par des tueurs dans Polar, film Netflix ultraviolent, Mads Mikkelsen s'est ensuite battu contre les éléments dans le survival Arctic. Cette semaine, il retrouve Thomas Vinterberg, le réalisateur de La Chasse, pour Drunk, une comédie dramatique qui s'inspire d'une théorie scientifique selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec des amis, ils décident donc d'en boire quotidiennement une certaine quantité, ce qui va forcément impacter leurs vies...

Un nouveau rôle fort pour Mads, qui aime décidément les défis. La preuve par 5.


Drunk : Boire et Déboires [Critique] "Pour Arctic, j'en ai vraiment bavé jusqu'à en perdre plusieurs kilos"