Le Gang des Antillais se disperse, mais ne manque pas d'attraits [critique]
Happiness Distribution

Le film de Jean-Claude Barny (Nèg Maron, Tropiques amers) revient sur France Ô.

Jimmy Larivière, jeune Français originaire des Antilles, se débat pour survivre avec sa fille et trouver sa place dans la société. Sa rencontre avec le gang des Antillais, des malfrats idéalistes, sonne sa révolte, l'exaspération d'une communauté arrivée en métropole dans le cadre de la politique du Bumidom. Violence, amitiés, rivalités, trahisons, Jimmy se perd : une arme à la main, comment ne pas devenir à son tour esclave de l'argent facile ?

A sa sortie, en 2016, la rédaction de Première était mitigée devant Le Gang des Antillais, mais vous conseille tout de même d'y jeter un oeil ce soir, sur France Ô, pour vous faire votre propre avis. Voici notre critique : "Déracinement, exploitation, désillusion et révolte d’une génération d’Antillais parachutés dans la Métropole des années 70 : à nouveau, Jean-Claude Barny (Nèg Maron, Tropiques amers) s’attaque à une page de l’histoire des DOM-TOM. Mais hésitant entre film de gangsters, témoignage historique et drame social, effleurant trop de thèmes sans les approfondir, Le Gang des Antillais se disperse. La faute à la voix-off à la première personne, trop omniprésente ? À ces personnages auxquels il est difficile de s’attacher ? Aux dialogues en français qui sonnent faux, alors qu’ils auraient été plus percutants en créole ? Dommage car l’’adaptation de l’autobiographie de Loïc Léry, ancien braqueur repenti, ne manque pas d’attraits."