Matilda
Tristar Pictures

Mara Wilson a été une enfant star des années 1990, et cela l'a parfois terrifiée.

Inoubliable Matilda au cinéma, dans l'adaptation de 1996, Mara Wilson fut une enfant star de la décennie, avec des cartons comme Mrs Doubtfire ou le remake de Miracle sur la 34e rue. Elle fera prochainement partie d'un nouveau documentaire intitulé Showbiz Kids et pour en parler, elle a donné une interview à Yahoo, dans laquelle elle revient sur sa toute jeune célébrité de petite fille, souvent glauque :

"J'ai eu généralement de bonnes expériences à Hollywood, même si cela a changé un peu avec l'âge... Non, les pires choses qui me sont arrivées, je les dois aux médias, ou à ces gens qui se considéraient comme des fans, mais qui en fait me mettaient très mal à l'aise, quand je n'étais qu'une petite fille." 

Mara Wilson explique que "la perception du public est étrange et gâche tout. Quand vous n'êtes qu'une enfant et que vous recevez des lettres glauques et malsaines d'hommes âgés, il y a de quoi être perturbée."

Un aspect sinistre de la célébrité dont Wilson avait déjà parlé au moment de la sortie de son livre Where Am I Now: True Stories of Girlhood and Accidental Fame (en 2016). Elle racontait des anecdotes glaçantes, comme lorsqu'elle est allée faire un tour sur le Net, à l'âge de 12 ans, pour voir ce qu'on écrivait sur elle : "Un site Web disait que j'allais entrer dans mes années difficiles, parce que je serais bientôt assez âgée pour avoir des seins, mais pas assez âgée encore pour pouvoir les montrer légalement ! En lisant cela, je me souviens avoir instinctivement caché ma poitrine. Même aujourd'hui, en tant qu'adulte, ça me fait frissonner. Pour qui se prenaient-ils, à parler ainsi des seins d'une pré-adolescente ?"

La comédienne racontait aussi recevoir des lettres de "fans" demandant à la petite actrice en herbe de leur renvoyer "une marque de mes lèvres sur une fiche bristol !"

Mara Wilson conclut ainsi  : "Quand j'étais seule, j'arrivais à admettre que jouer n'était plus aussi amusant qu'auparavant. Mais je devais continuer à le faire. Ma famille avait changé, mon corps avait changé, ma vie avait changé. Parfois, j'avais l'impression que jouer était tout ce que j'avais."