Hot Fuzz, c’est Bad Boys à l'heure du thé [critique]
StudioCanal

Simon Pegg et Nick Frost reprennent du service, ce soir sur C Star.

En 2007, Edgar Wright retrouvait ses acteurs de Shaun of the Dead (2003), Simon Pegg et Nick Frost, pour Hot Fuzz, une comédie d’action bourrée de références aux buddy movies cultes, de Point Break à Bad Boys. Puis le trio s'est reformé en 2013 pour boucler leur trilogie Cornetto avec Le Dernier pub avant la fin du monde.

Le pitch de Hot Fuzz ? A Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le "promouvoir" dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l'action...

Edgar Wright a des idées pour Hot Fuzz 2

Cette enquête au cœur d’un "village parfait" d’Angleterre avait charmé Première, à sa sortie au cinéma : "Hot Fuzz, c’est Bad Boys à l'heure du thé (...). Un concept assez imparable qui, vu le tempérament des énergumènes, fait régulièrement des étincelles. Et s'ils allument à peu près tous les clichés hollywoodiens du genre, c'est pour mieux lui témoigner une affection hautement contagieuse. On regretterait presque qu'Edgar Wright ait décidé de raconter une histoire entre deux vannes, tant les scènes destinées à faire avancer le scénario pèsent sur un film qui aurait pu durer quinze minutes de moins et se passer d'un montage aussi épileptique."

Bande-annonce :


Edgar Wright : "Quand on a commencé à écrire Shaun of the Dead, on pensait que les films de zombies n'intéressaient plus personne"