Camping 2
Pathé

Patrick Chirac revient sur TF1.

Frank Dubosc est de retour dans la peau de Patrick Chirac pour Camping 2, à partir de 21h15 sur la première chaîne : comme pour les élections présidentielles avec la rediffusion des Visiteurs, la chaîne écourte la soirée des élections législatives en programmant une comédie populaire française. Suite directe de Camping premier du nom, toujours réalisé par Fabien Onteniente, le projet ne semble pas chercher pas l’originalité : on prend presque les mêmes (Gérard Lanvin en moins et Richard Anconina en plus) et on recommence. Mathilde Seigner, Claude Brasseur, Antoine Duléry et Mylène Demongeot sont de retour. Jean-Pierre (Richard Anconina), en plein divorce, emmène ses enfants au camping, et découvre ses codes et ses règles. Heureusement, Patrick Chirac, désormais à la recherche du grand amour, va prendre Jean-Pierre sous son aile. Pendant ce temps, des couples se déchirent, et l’existence même du camping est menacée…

Camping : les meilleurs accoutrements de Patrick Chirac

A sa sortie, en 2010, Première avait moins ri devant cette suite que devant l'original, mais cela ne l'a pas empêché de cartonner ! Le duo a d'ailleurs tourné un numéro 3 (bien meilleur) et réfléchit à un opus supplémentaire... Voici notre critique : "Réalisation à l'arrache (faux raccords, incrustations numériques hideuses), fainéantise du script (le film est un décalque sans surprise du premier), acteurs pas motivés…. Fort de ses 5 millions de spectateurs, Fabien Onteniente/Franck Dubosc remettent donc le couvert (en plastique). Problème, les producteurs ne sont pas foulés et le seul changement véritable, c'est Richard Anconina qui remplace Gérard Lanvin dans le rôle identique du débutant de camping. On aurait pu espérer que le duo profite de cette suite pour changer d’atmosphère, de cadre, d’intrigue et gagner en qualité (on peut toujours rêver). Peine perdue : Camping 2 court tellement après le succès du premier qu’il ne prétend rien changer. Avec son titre en forme d'aveu d’impuissance, Camping 2 ne s’embarrasse finalement de rien, et surtout pas du respect de son public."