Finn Wolfhard
Hahn Lionel/ABACA

Les enfants du premier opus ont bien grandi entre les deux films. Pas de panique, il y a le "de-aging"

Ça, chapitre 2 attaque sa troisième semaine de projection en France, flirtant déjà avec le million d’entrées. Vingt-sept ans après les événements du premier épisode, les membres du Club des Ratés devenus adultes reprennent le chemin de Derry, pour affronter Grippe-sou alors que l’entité maléfique sort de son hibernation. Si tout un nouveau casting a été constitué pour interpréter les héros plus âgés, incluant Jessica Chastain et James McAvoy, les jeunes acteurs ont eux aussi retrouvé les caméras, revenant sur le plateau pour tourner quelques scènes sur l’enfance des personnages.

Mais problème : à cet âge-là, on grandit vite. Et les deux années qui se sont écoulées entre les tournages ont suffi pour que certains changements ne puissent passer inaperçus. Finn Wolfhard, star de Stranger Things et interprète pour l’occasion du jeune Richie Tozier, en sait quelque chose : il fait partie de ceux qui ont dû passer par le rajeunissement numérique pour que l’illusion soit parfaite. Le comédien a justement décrit le processus auprès de The Hollywood Reporter.

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"C’est déjà fou qu’ils nous aient rajeuni," estime Finn Wolfhard, "mais en plus je n’ai pas eu à jouer avec les petits points sur le visage. Ils ont su faire sans. Barbara Muschietti, la sœur d’Andy (Muschietti), m’a expliqué comment font les techniciens : ils adoucissent nos traits jusqu’à ce qu’on retrouve notre apparence d’il y a deux ans. J’ai trouvé ça vraiment intéressant et ça fonctionne plutôt bien. Avec Stranger Things, on est plus dans l’effet Harry Potter : ça recommence tous les ans et nos personnages grandissent naturellement. Cette fois, c’était vraiment différent parce que l’action se passe dans des flash-back, à une époque qu’on a déjà vue. Andy, qui travaille beaucoup au visuel, avait déjà tout imaginé dans sa tête : du coup ça le rendait fou de nous voir trop grands."

Finn Wolfhard n’est pas le seul à avoir changé en deux années : Jack Dylan Grazer, l’interprète d’Eddie, jeune hypocondriaque lui aussi figurant parmi les membres du Club des Ratés a grandi et mué. Jeremy Ray Taylor, acteur du petit Ben, a lui aussi pris en taille et en voix. Encore quelques années à cette allure et ils auraient pu jouer le rôle des adultes… Pour juger de la réussite de ce rajeunissement, il n’y a plus qu’à se rendre en salles pour voir Ça, chapitre 2.

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