Rami Malek à propos de Bond 25
Peter Kramer / USA Network

L’acteur de Mr. Robot et Bohemian Rhapsody ne voulait pas que son méchant tombe dans les travers xénophobes et les amalgames propres aux blockbusters d’action hollywoodiens.

Les puristes diront qu’ils l’ont découvert dans Mr. Robot. Les plus attentifs diront qu’ils l’ont remarqué dans State of Grace. Les plus juqu’au-boutistes diront qu’ils se souviennent de lui dans Band of Brothers : L'Enfer du Pacifique. Le grand public l’a pris en pleine tronche, sous les traits de Freddie Mercury, haranguant la foule sur la scène du Wembley Stadium, dans le biopic sur Queen, Bohemian Rhapsody.

Rami Malek, 38 ans, un visage sombre taillé à la serpe, des yeux globuleux d’un magnétisme captivant, acteur confidentiel devenu depuis une méga-star. La prochaine étape de sa carrière : jouer le grand méchant du nouveau James Bond. Un fantasme absolu pour n’importe quel acteur, qui lui permettra définitivement d’asseoir son statut d’acteur populaire. Néanmoins, Malek n’a pas pris à la légère ce rôle d’antagoniste dans une grosse production aux allures de rouleau compresseur.

Bond 25 : Rami Malek est confirmé en méchant

Entertainment Weekly nous informe que le comédien a posé certaines conditions avant d’accepter d’incarner le bad guy de Bond 25 : son personnage ne doit être ni un fondamentaliste religieux, ni parler arabe.

"C’est un super personnage et je suis très excité à l’idée de le jouer. La seule chose dont j’ai discuté avec le réalisateur c’était de ne pas le relier à un quelconque acte de terrorisme impliquant une idéologie ou une religion", explique Malek, qui est d’origine égyptienne. "Ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de rendre divertissant (…) C’est un terroriste différent de ce que l’on est habitué de voir au cinéma."

Bond 25 sort en salles le 8 avril 2020.

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