Choix numéro 1 : Prometheus, de Ridley Scott avec Noomi Rapace, Michael Fassbender, Guy Pearce ...Synopsis : En 2089, Elizabeth Shaw et son compagnon Charlie Holloway font une étrange découverte. Un pictogramme apparait sur plusieurs vestiges de civilisations disparues, qu'elles soient aztèques, mésopotamiennes ou préhistoriques. Ils comprennent très vite que ce symbole montrant un humanoïde levant sa main vers six étoiles est en réalité une carte de l'espace. Elizabeth est alors persuadée qu'il s'agit d'une invitation des créateurs de la l'humanité, théorie corroborée par les traces laissées par leurs créateurs et retrouvées en Afrique trente ans plus tôt.Grâce à la société Weyland, une expédition est organisée, une expédition de 17 personnes dirigée par Meredith Vickers et qui conduira Elizabeth Shaw jusqu'au système solaire de Zeta Reticuli, sur la planète LV-426.Le voyage dure deux ans à bord du Prometheus, et en 2091, David, un androïde, réveille l'équipage encore en hyper-sommeil. Peter Weyland, resté sur Terre, leur apparait alors sous forme d'hologramme pour leur ré-exposer leur mission. Ils doivent ramener de LV-426, un spécimen de forme inconnu. Une fois le Prometheus posé sur LV-426, l'équipage part donc en reconnaissance, seulement, il va découvrir quelque chose qui pourrait bien changer leur destin, et celui de la Terre entière ...L'avis de Première : Des paysages défilent, emplissant l’espace au rythme du score wagnérien de Marc Streitenfeld (Le Territoire des loups) digne du Williams de Superman, tandis que l’on découvre un vaisseau titanesque, prisonnier des nuages… Transfigurée par une 3D hallucinante, la séquence d’ouverture de Prometheus veut donner le ton. On est dans de la SF à très grand spectacle, digne de la Géode, posant la barre très haut, à des années-lumière de tout ce qu’à pu faire Sir Ridley avant dans ce domaine. La suite sera beaucoup plus classique, avec son expédition scientifique décimée sur une planète hostile pour avoir voulu percer le secret d’une mystérieuse race alien. Et c’est là le problème : jamais le script de Prometheus, tristement banal, ne se révèlera à la hauteur des envolées visuelles de Ridley Scott, qui retrouve, plastiquement du moins, l’esprit de la grande SF psyché au cinéma. La Suite ici Bande annonce :          Choix numéro 2 :  Woody Allen : A Documentary de Robert B. WeideSynopsis : Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l’auteur-réalisateur le plus prolifique des Etats-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu’à la sortie de son dernier film à succès « Minuit à Paris ».L'avis de Première : Pour un documentariste expérimenté comme Robert B. Weide, dont les biographies sur W.C. Fields, les Marx Brothers ou Lenny Bruce font autorité, Woody Allen était un sujet en or, d’autant que la production a offert au réalisateur des moyens en conséquence : un accès privilégié aux témoins de premier plan (Martin Scorsese, les principaux interprètes d’Allen...) et deux créneaux pour une diffusion à la télé américaine d’une durée totale de 3 h 12. Le résultat a été jugé suffisamment bon pour faire l’objet d’une sortie en salles chez nous, dans une version réduite d’1 h 53. La première partie, de loin la plus riche et la plus variée, revient avec Allen lui-même sur les lieux de son enfance pour évoquer son itinéraire et ses premiers pas dans la comédie, de l’écriture de gags au stand-up, qu’il pratiqua avec de plus en plus d’assurance. Ses premiers longs métrages, purement comiques, sont illustrés par d’étonnantes images d’archives jusqu’à Manhattan (1979) – que le réalisateur prétend détester mais qui l’a définitivement élevé au rang de cinéaste majeur. La seconde partie survole une production presque effrayante (parfois deux fi lms par an !). On en ressort globalement séduits, mais aussi partagés entre le frustration d’avoir juste effleuré la surface de son oeuvre et le vertige d’une filmographie pléthorique. Avec cette question qui revient sans cesse : comment fait-il pour tourner avec tant de constance, quelle rage le pousse ? Peut-être la réponse tient-elle à sa propre exigence, qu’Allen exprime sans fausse modestie : « J’ai tourné près de cinquante films dans ma vie et, dans le lot, il y en a très peu qui ont la moindre valeur... » Sous-entendu : il attend toujours d’en faire un qui lui plaise.Bande annonce :          Choix numéro 3 : 7 jours à la Havane, réalisé par Gaspar Noé, Benicio del Toro...Synopsis : Véritable portrait contemporain de la mythique capitale cubaine, 7 jours à la Havane offre un regard instantané de la ville à travers un film composé de sept chapitres, réalisés par sept réalisateurs internationaux. Chaque chapitre raconte une journée de la semaine, à travers le quotidien ou l'aventure d'un personnage différent et fait résonner l'âme de la ville au fil des quartiers, des ambiances, des générations et des cultures. A travers leurs différentes sensibilités, originales ou styles cinématographiques, certains réalisateurs ont eu le désir de croiser la réalité cubaine en prise avec son quotidien, d'autres ont choisi l'immersion totale et se sont inspirés de la vie de la population locale.Pas d'avis pour ce film.Bande annonce :         Choix numéro 4 : Les Femmes du bus 678 , de Mohamed Diab avec Nelly Karim, Nahed El Sebai, Omar El Saeed ...Synopsis : Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d’aujourd’hui, aux vies totalement différentes, s’unissent pour combattre le machisme impuni qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs maisons. Déterminées, elles vont dorénavant humilier ceux qui les humiliaient. Devant l’ampleur du mouvement, l’atypique inspecteur Essam mène l’enquête. Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l’homme ?L'avis de Première :   De nos jours, au Caire, les chemins de trois femmes se croisent. Fayza ne supporte plus de prendre le bus bondé où des hommes se livrent sur elle à des attouchements. Seba, violée un soir de match et délaissée par son fiancé, donne des cours d’autodéfense. Nelly, comédienne délurée, veut porter plainte contre l’homme qui l’a molestée. Fondé sur le premier procès pour harcèlement sexuel qui s’est tenu en Égypte en 2008, ce premier long métrage soulève des tabous sociétaux énormes. Il le fait avec un certain manichéisme, mais aussi avec une dose indéniable de courage et de justesse.Bande annonce :  Les autres sorties de la semaine sont ici