Choix n°1 : Gunman de Pierre Morel avec Sean PennJasmine TrincaJavier BardemSynopsis : Ex-agent des forces spéciales, Jim Terrier est devenu tueur à gages. Jusqu’au jour où il décide de tourner la page et de se racheter une conscience en travaillant pour une association humanitaire en Afrique. Mais lorsque son ancien employeur tente de le faire tuer, Jim n’a d’autre choix que de reprendre les armes. Embarqué dans une course contre la montre qui le mène aux quatre coins de l’Europe, il sait qu’il n’a qu’un moyen de s’en sortir indemne: anéantir l’une des organisations les plus puissantes au monde.L'avis de Première : >>> Gunman, Bad Boys, Les guerriers de la nuit : Sean Penn est-il un bon Liam Neeson ? Choix n°2 : Entourage, de Doug Ellin avec Kevin Connolly , Adrian Grenier, Kevin DillonSynopsis : La star de cinéma Vincent Chase et ses potes Eric, Turtle et Johnny sont de retour… et les affaires reprennent, grâce à Ari Gold, le super agent devenu directeur de studio. Ils n’ont plus forcément les mêmes ambitions, mais les liens qui les unissent restent toujours aussi forts alors qu’ils évoluent dans l’univers tumultueux et souvent impitoyable d’Hollywood.Bande annonce :  Choix n°3 : Les Mille et une Nuits - Volume 1, L'Inquiet de Miguel Gomes avec Crista Alfaiate , Adriano Luz, Américo SilvaSynopsis : Dans un pays d’Europe en crise, le Portugal, un réalisateur se propose d’écrire des fictions inspirées de la misérable réalité dans laquelle il est pris. Mais incapable de trouver un sens à son travail, il s’échappe lâchement et donne sa place à la belle Schéhérazade. Il lui faudra bien du courage et de l’esprit pour ne pas ennuyer le Roi avec les tristes histoires de ce pays ! Alors qu’au fil des nuits l’inquiétude laisse place à la désolation et la désolation à l’enchantement, elle organise ses récits en trois volumes. Elle commence ainsi : « Ô Roi bienheureux, on raconte que dans un triste pays parmi les pays... »L'avis de Première : Un film politique n’est pas forcément une « gifle » ultra-réaliste ou une dissertation « nécessaire » sur un sujet d’actualité. Miguel Gomes le sait bien, qui fuit à toutes jambes ce brouhaha trop naturaliste à son goût, ou au contraire trop théorique (« l’abstraction me donne le vertige », dira-t-il lui-même dans une mise en abîme pleine d’auto-dérision), pour se réfugier dans le romanesque le plus baroque. Mais sans se boucher les oreilles pour autant : le réalisateur de Tabou a beau épouser ici la structure gigogne du célèbre conte oriental dans un rutilant écrin coloré (nuée de néons captées par le chef op’ de Apichatpong Weerasethakul), sa Shéhérazade n’affabule pas complètement. Au contraire, elle butine généreusement l’époque, le micro et le macro s’embrassent à l’écran tout comme la fiction et le documentaire, passant de faits divers cocasses relevés dans la petite ville de Resende (un coq jugé trop matinal au cœur d’un procès, les « flammes de jalousie » d’une amoureuse pyromane) à la crise économique en Europe (bouleversants témoignages de chômeurs, hilarante parabole sur l’austérité avec le Viagra comme possible « plan de redressement »). Parfois, le son se dérègle ou ne correspond plus à l’image. On voit par exemple un chantier naval menacé tandis que la voix-off s’alarme d’une invasion de guêpes, et inversement. Pourtant, pas de cacophonie : le cinéaste portugais est passé maître dans l’art de la correspondance baudelairienne. Ses associations d’idées poétiques et politiques font de ses inquiétudes un spectacle flamboyant.Bande-annonce :